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Depuis plusieurs années Marie-France Avenel nous fait fidèlement l’amitié de présenter ses œuvres sur nos cimaises et à chaque fois on se retrouve sous le charme d’une peinture narrative toute imprégnée d’une vaste culture universelle, peinture dite «naïve»...dont le propos ne l’est pourtant pas et la complexité et la subtilité de la réalisation encore moins. Les premières peintures de l’humanité au fond des grottes ne sont elles pas naïves elles aussi...curieuse appellation tout de même.

 

Peintre autodidacte c’est à dire indemne du formatage ravageur et standardisé de l’enseignement contemporain de l’art, elle a appris dans la réalité exigeante et quotidienne de l’atelier de vitrail de son mari, la rigueur du tracé, la maîtrise de l’organisation de la couleur et la puissance de la stylisation graphique des formes, enfin au travers de cet art multiséculaire issu du temps des bâtisseurs de cathédrales quand la parole n’était pas obligée de justifier les œuvres, elle a appris à l’instar des moines enlumineurs virtuoses de la délicatesse, le courage et l’opiniâtreté nécessaires pour atteindre l’époustouflante dextérité si particulière à son style. Pour mieux comprendre, prenez un pinceau et de la peinture et essayez....

 

Marie-France Avenel donc peintre «naïve» est surtout une conteuse des mythologies universelles du monde, des épopées héroïques des Jason, Marco Polo, Christophe Colomb, Hannibal, Robin des Bois...etc, et des fables merveilleuses de notre enfance dont nous oublions beaucoup trop vite une fois adultes la magnifique pédagogie.
Marie-France nous propose sous la forme d’un léger rafraichissement une évocation de la richesse du monde vivant, entre nature originelle et création humaine, les nombreux «petits hommes» toujours très actifs témoignent de leur diversité féconde, les costumes, l’architecture, les bateaux, les objets...etc...elle exprime aussi avec tact, sans outrance, les aspects tragiques de l’histoire.

Ses peintures se regardent de très près car elles sont de véritables broderies fines, il faut se laisser aller à se faire «picorer» les yeux par les inombrables détails de ce vocabulaire graphique unique, et puis rentrer dans l’histoire proposée.
Ce sont des tableaux qui ne s’usent pas, notre mémoire manque de talent pour emmagasiner toute l’offre visuelle, il y a toujours quelque chose à redécouvrir.

 

Pour réaliser ce prodige Marie-France Avenel s’implique dans son art avec une énergie et un engagement physique peu commun, les centaines d’heures courbée sur l’ouvrage c’est cela aussi l’honnêteté et l’engagement artistique : un vrai sacerdoce hautement respectable et tout ça contenu même dans un petit tableau illustrant la fable de la grenouille et du bœuf.
Bref, du charme, de l’imagination, de la richesse, de la subtilité, de la maîtrise, de la culture intelligente, de la gentillesse, de la délicatesse...liberté au spectateur de découvrir à sa guise... et avec en plus la belle humilité des artistes sincères qui la caractérise.

 

Marie-France Avenel c’est aussi de nombreux titres : médaille d’argent des Artistes Français - médaille d’argent de la Culture Française - Prix Tristan Klingsor - médaille d’argent Paris Maine-Montparnasse - membre de l’Académie Internationale Greci-Marino Italie, etc...
Depuis trente ans des dizaines d’exposition en France, en Europe, jusqu’au Japon où elle est très appréciée, des ouvrages pour l’édition ou l’éducation nationale...la liste est trop longue et la page est finie.

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